Deux des anciens soldats à la retraite qui ont structuré l'opération depuis la Colombie qui consistait initialement en un projet de sécurité, apparaissent dans une vidéo enregistrant la prestation de serment d'un citoyen haïtien vêtu d'un costume devant un drapeau américain.
Celui qui prête serment est le citoyen américain James Solanges, capturé avec le pasteur et homme politique Emanuel Sanon et accusé d'avoir déterminé l'assassinat du président Jovenel Moise.
Solanges, selon des documents antérieurs publiés par La FM, a décollé de Ft Lauderdale en Floride sur le vol 1909 le 1er juillet à 15 h 56. Il s'agit du citoyen américain qui apparaît sur plusieurs des photographies de l'archive révélées par La FM vêtues de tenues militaires qui ne sont pas des officiers de l'armée américaine.
Le citoyen qui accepte le serment en langue haïtienne apparaît également sur d'autres photographies avec les anciens soldats Rivera, l'ancien capitaine de police Ronal Ramírez et Emanuel Sanon. Les Colombiens l'ont enregistré dans plusieurs images vêtu d'un costume formel et tenant un petit drapeau américain à la main tout en souriant, comme s'il se faisait passer pour un envoyé de l'Union américaine.
Cette station a fait un examen détaillé pour déterminer si le citoyen était l'ancien premier ministre, Claude Joseph, qui a quitté ses fonctions au milieu de soupçons sur un rôle possible dans l'assassinat du président. Bien qu'ils aient des mesures et des tailles similaires, nous concluons qu'il ne s'agit pas de Joseph ou d'Emanuel Sanon. Des sources consultées directement depuis Haïti n'ont pas identifié le citoyen qui sur toutes les photographies apparaît vêtu d'un costume formel près de Sanon.
L'homme devient une pièce maîtresse de l'enquête après cette publication pour déterminer si son serment a un quelconque lien avec l'accord signé par plusieurs dirigeants de la société civile organisée d'Haïti pour une « transition pacifique du pouvoir » dans laquelle ils indiquaient qu'Emanuel Sanon assumer le poste de président pendant trois ans au milieu de la controverse avec le mandat de Jovenel Moise et d'une situation sécuritaire difficile dans le pays en raison des gangs et des mafias du trafic de drogue.
Dans les archives que révèle La FM, apparaît un autre des personnages qui a été transversal dans le matériel photographique de plus de 200 pièces que ce médium a exclusivement connu. Arcángel Pretelt de Cali, l'un des représentants légaux de la CTU Security établie en Floride, dont on ignore encore le sort ou celui de ses partenaires, le Vénézuélien Antony Intriago et l'Équatorien Walter Veintemilla.
Pretelt apparaît dans une salle de réunion debout avec 7 anciens soldats colombiens, tous en uniformes noirs, assistant aux paroles du Caleño. Sur la table, il y a une tablette où il semble qu'elle leur montre une vidéo de la CTU. Beaucoup des anciens soldats vus là-bas sont aujourd'hui capturés en Haïti.
En fait, vous pouvez voir le soldat Mario Antonio Palacios qui s'est évadé et est toujours un fugitif de la justice haïtienne.
Dans une autre des photographies, plusieurs anciens soldats colombiens apparaissent à nouveau assister à une réunion avec 6 citoyens haïtiens et qui est présidée par Sanon. À une extrémité de la table se trouve le pasteur haïtien Sanon et à l'autre extrémité Arcángel Pretelt
Et, enfin, un de plus où ceux qui président cette réunion sont d'anciens militaires colombiens. Là, ils se rencontrent dans une salle avec en arrière-plan un drapeau haïtien et un grand groupe de citoyens haïtiens le long d'une large table en bois qui écoutent les paroles des soldats à la retraite. Ils portent tous des vêtements de cérémonie, voire des costumes malgré le temps qui se manifeste à travers les fenêtres du lieu où se déroule le dialogue. Dans tout le matériel publié par La FM, il est écrit que les soldats Germán et Jonathan Rivera et l'ancien capitaine de la police Ronal Ramírez connaissaient la mission en détail depuis le début. Ce sont eux qui ont recruté leurs collègues et ont été présents à toutes les rencontres de haut niveau qu'ils ont eues avec les personnalités d'Haïti. Juste Jonathan Rivera et Ronal Ramírez sont rentrés en Colombie avant l'assassinat et se sont déclarés à Bogotá à la police et aux autorités du pays. Leur version, telle que connue jusqu'à présent, est qu'ils ont été embauchés dans le but d'assurer la sécurité dans un projet d'infrastructure. Ils ont dit qu'ils étaient innocents, mais aucun n'a voulu parler aux médias en raison d'un risque pour la sécurité. Le FM continuera de publier une partie des archives du blog des anciens militaires en Haïti.
Credit: Lafm.com.co